Les larmes de lumière, dans cet environnement ou l'oxygène se fait rare ou j'étouffe et pourtant reste auprès de cette chaleur humaine. La lumière danse autour de moi, immortaliser ce moment : mais prendre son temps pour l'immortaliser. Je fais mes premiers pas, mes premières armes, mes premiers shoots. Je regarde tout autour de moi, nous sommes si nombreux mais si seuls à la fois. C'est comme s'ils dansaient tous avec cette lumière. Je les envie, ils le savent. Mais la fatigue m'ennivre, je m'enfonçe dans celle-ci. Il est temps de rentrer maintenant. "Je suis fatigué" dis je. Rien à faire, la fête continue. Les verres se remplissent une fois de plus, les cendriers aussi...l'oxygène se raréfie. Le bout de ma langue me pique, je sens mes bronches qui se bouchent, le mucus envahit ma gorge jusqu'a presque atteindre mes amygdales. Je ne peux pas prendre cette fumée en photo, je l'ais tout de même immortalisée, elle reste ancrée dans ma tête, dans mon corps, je connais son goût. -"Tu fumes Valentin ?" -"Non". Et pourtant je la connais, je me sens comme les fumeurs mais sans ce soit-disant plaisir ! N'est ce pas injuste ? Je te flatulle à la gueule. Tu me pollues, c'est normal, non ? Que dis je ? Je ne vois pas chose aussi néfaste à te faire en retour. Ainsi, je renonçe à me venger de toi fumeur actif, plus qu'actif. Combien de temps devrais-je attendre ? Que tu meurs d'un cancer ? Ou que ce soit moi, peut être ? Très bien, je m'excuse. Désolé...

Une victime, parmi d'autres.